Portrait d’un jeune passionné de photographie
Une curiosité naturelle pour l’altérité, l’inter-culturalité et l’ailleurs, voilà ce qui anime Antoine Hoguet dans sa pratique quotidienne alors qu’il nous livre son expérience « profane » de la photographie, au gré de ses pérégrinations.

Sa première rencontre avec la photographie remonte à la fin des années 90 alors que son oncle partagent ses clichés saisis autour du monde. C’est seulement à l’âge de 20 ans qu’il commence à s’initier à la pratique lors d’un voyage au Togo.

Dix ans plus tard, son appareil photo et sa focale fixe 50 mm ne le quittent plus. Cet objectif n’offre qu’une vision humaine, aucun agrandissement (« zoom ») n’est possible.
C’est une invitation au voyage, à se déplacer pour mieux se rapprocher de la réalité photographiée, à interagir avec son environnement direct.

Antoine Hoguet aime photographier des visages, un moyen de perpétuer des moments de vie, de figer des regards et saisir des émotions.

Il affectionne la rue, avec ses scènes de vie quotidiennes et ses gens anonymes, elle constitue son terrain de jeu favori. Il raconte son tiraillement entre le noir et blanc et la couleur.

La photographie au service de la mémoire – Antoine Hoguet
Sa pratique de la photographie nourrit aussi son besoin d’actes mémoriels. C’est souvent un fragment de rencontre qu’il souhaite immortaliser pour pallier à une mémoire défaillante.
Documenter le souvenir, lui associer un écrit, une photographie, une série d’images en mouvement, un son pour le rendre vivant dans le temps et pouvoir le partager.

Pour lui, la photographie est « un art qui rend exceptionnel l’ordinaire, un moyen de raconter des histoires sans les mots ». C’est pour lui un moyen d’expression pour témoigner, rendre hommage. C’est aussi un exutoire parfois.